vendredi 23 juin 2006

Vogue, vogue

Dernièrement, j’ai l’impression d’écrire du matin au soir. Une véritable usine! Je viens de terminer le 6e (oui 6e!) chapitre du mini-roman « Sauvegarde qui peut » pour la revue QUAD9. J’aime vraiment ou m’amènent ces nouveaux personnages mais betterave que c’est essoufflant! (c'est mon nouveau patois, vous aimez?)

Malheureusement, je viens d’apprendre comment fonctionne le processus de « polissage » de ce nouveau client : je leur envois mes textes, la chargée de projet en fait la révision, elle passe le texte à un correcteur linguiste qui s’acharne sur le texte, puis il passe le texte à deux ou trois comités qui y font des changements « éducatifs » et le texte part pour l’imprimeur. Et l’auteur là-dedans? Celui ou celle dont le nom paraîtra sur la couverture? Peut-il tout au moins voir le texte avant qu’il ne parte chez l’imprimeur afin de s’assurer que le tout n’a pas été totalement dénaturé? NON! Espérons donc que mes personnages tant adorés arriveront à bon port et qu’ils seront sur le même bateau que lorsqu’ils ont quitté. Ah, dans quelle galère me suis-je embarquée?

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